Le Mali traverse une période très difficile depuis quelques semaines, avec une grosse galère pour trouver du carburant. Que ce soit à Bamako ou dans les coins les plus paumés, les stations-service sont à sec et les gens font la queue pendant des heures. L’essence et le gasoil se font rares, ce qui complique la vie de tout le monde et met un frein à beaucoup d’activités économiques.
À Bamako, il n’y a presque plus de stations qui fonctionnent, et elles sont prises d’assaut dès le matin. D’après les responsables du commerce, les prix officiels (environ 775 FCFA pour l’essence et 725 FCFA pour le gasoil) sont en général respectés. Mais il y a toujours des gens qui profitent de la situation pour vendre au noir à des prix beaucoup plus élevés.
La cause principale de ce problème, ce sont les attaques de groupes terroristes contre les camions qui transportent le carburant. Sur les routes principales, surtout vers Kayes et Sikasso, des véhicules ont été brûlés par des groupes armés. L’objectif est de bloquer l’économie du pays en coupant l’approvisionnement en énergie, ce qui met encore plus de pression sur une économie déjà fragile.
Les conséquences sont désastreuses. Les taxis-motos, qui sont essentiels pour se déplacer en ville, sont à l’arrêt ou augmentent leurs prix de manière folle. Les transports coûtent plus cher, la nourriture aussi, et les usines tournent au ralenti. Tout cela affecte les familles et les entreprises, et crée un climat d’incertitude général.
Pour faire face à cette situation, le gouvernement a annoncé des mesures de sécurité renforcées. Après une réunion importante le 3 octobre, il a été décidé que les convois de carburant seraient désormais escortés par l’armée. Même si cette mesure vise à protéger les routes, beaucoup pensent que ce n’est pas suffisant pour résoudre le problème rapidement. En attendant que la situation se calme, les Maliens craignent que la pénurie ne s’aggrave, ce qui montre bien les difficultés du pays : un problème de sécurité et un problème d’énergie.
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