Equateur : au moins 1 200 barils de pétrole brut se déversent sur une plage

La plage de la province d’Esmeraldas a été partiellement recouverte d’une longue couche de pétrole. Le ministre de l’Environnement a exprimé sa tristesse en déclarant que beaucoup de crabes, de poissons et très probablement d’oiseaux ont été touchés par la pollution. Il a également ajouté que la compagnie pétrolière devait indemniser les pêcheurs touchés par la pollution.

Le gouvernement a annoncé ce jeudi 20 juillet qu’au moins 1 200 barils de pétrole brut ont été déversés sur une plage touristique du nord-ouest de l’Equateur en raison d’une fuite dans un terminal pétrolier. 

Au moins « 1 200 barils de brut léger (se sont déversés) sur quatre kilomètres linéaires depuis le point où se trouve le terminal Balao » de l’entreprise publique Petroecuador, a indiqué le ministre de l’Environnement José Antonio Davalos à la chaîne Ecuavisa.

La fuite s’est produite mercredi à environ 4h30, heure locale. Ce jeudi, la plupart de la plage avait été nettoyée. Pour contenir le brut qui s’est déversé en mer, des barrières flottantes ont été installées.  

Beaucoup d’animaux marins ont été touchés 

Les forces armées ont diffusé des images montrant une longue couche de pétrole recouvrant partiellement cette plage dans la province d’Esmeraldas. Le ministre de l’Environnement a exprimé sa tristesse en déclarant que “beaucoup de crabes, de poissons et très probablement d’oiseaux ont été touchés par la pollution”. Il a également ajouté que “la compagnie pétrolière devait indemniser les pêcheurs touchés par la pollution.”

La ville d’Esmeraldas a décidé de fermer la plage pour protéger les visiteurs. Lors d’une conférence de presse, Rafael Armendariz, directeur des transports de Petroecuador, a expliqué que “le déversement a été maîtrisé en raison du débordement d’un réservoir”.

Petroecuador a lancé une enquête pour déterminer les causes de la fuite. Ramon Correa, directeur général de Petroecuador a déclaré : « Nous n’excluons aucune hypothèse, qu’il s’agisse d’une défaillance mécanique, d’un problème opérationnel, d’une négligence ou même d’un sabotage. “