Vendredi 29 septembre, le gouvernement dirigé par Joe Biden a annoncé le prochain accord de nouvelles licences pour l’exploitation de pétrole et de gaz dans le Golfe du Mexique, ce qui a suscité l’indignation des associations écologistes.
Le président démocrate viole une fois de plus sa promesse de campagne en faveur du climat de ne pas permettre de nouvelles exploitations d’énergies fossiles sur les terres de l’État fédéral.
L’industrie des hydrocarbures critique également la décision annoncée vendredi 29 septembre car elle concerne trois licences de forage pour la période de 2025 à 2029, ce qui est beaucoup moins que les 47 prévus sous le président Donald Trump.
Selon le département de l’Intérieur en charge des terres fédérales, la législation oblige l’État à accorder des permis d’exploitation d’hydrocarbures afin d’obtenir l’autorisation d’autres projets éoliens.
Le président Joe Biden souhaitait que cette loi, l’IRA, soit un investissement majeur dans la transition énergétique et climatique, mais il n’avait réussi à obtenir une majorité au Congrès sur ce projet de loi qu’en incluant une clause favorisant les énergies fossiles à l’été 2022.
Le ministre de l’Intérieur, Deb Haaland, a déclaré que l’administration Biden-Harris est déterminée à construire un futur basé sur les énergies propres et qui assure une indépendance énergétique aux États-Unis.
Le communiqué précise que le document approuvé le vendredi 29 septembre « représente le nombre de licences d’exploitation de gaz et de pétrole le plus bas de l’histoire (dans ce cadre) et permet au ministère de soutenir l’industrie éolienne en croissance ».
Les organisations de défense de l’environnement et du climat n’ont pas été rassurées par ces déclarations. Beth Lowell de l’ONG Oceana a déclaré que cette décision était plus que décevante au moment où les Américains étaient confrontés aux effets de la crise climatique avec des incendies plus fréquents et plus intenses, des sécheresses, des ouragans et des inondations.
Malheureusement, le président Biden démontre au monde entier que faire passer les pollueurs avant les vraies solutions pour le climat n’est pas un problème.
Les autorisations trop « restreintes » ont été critiquées par le principal lobby pétrolier américain, l’American Petroleum Institute.
Le président Mike Sommers a déclaré : « L’administration Biden choisit de mauvaises politiques énergétiques qui ajoutent à la douleur que les Américains ressentent à la pompe alors que le pays est assailli par l’inflation.«
Avant cette année, l’administration Biden avait interdit la mise en œuvre de nouvelles exploitations de gaz ou de pétrole dans une vaste région du nord de l’Alaska dans le but de faire face à » la crise climatique. Cependant, cinq mois après avoir approuvé un projet d’hydrocarbures de ConocoPhillips dans ce même État, situé à proximité de l’Arctique, l’administration avait interdit cette exploitation.
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