Le lundi 29 janvier 2024, à Ouagadougou, Karamoko Jean Marie TRAORE, ministre des Affaires étrangères, de la Coopération régionale et des Burkinabè de l’Extérieur, a eu une conversation avec Mikhail CHUDAKOV, Directeur général adjoint et chef du département de l’énergie nucléaire de l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique (AIEA).
Le Directeur général adjoint se trouve actuellement au Burkina Faso pour réaliser des projets nucléaires que le pays des Hommes intègre souhaite mettre en place, ce qui nécessite l’aide de l’AIEA.
En tant que responsable de la diplomatie au Burkina Faso, il a fourni une explication des normes et des principes qui orientent la mise en œuvre de programmes et de projets liés au nucléaire.
Mikhail CHUDAKOV considère que l’évaluation des infrastructures est une première étape cruciale avant la mise en œuvre des programmes nucléaires, car le nucléaire est également présenté comme un moyen d’atteindre l’autosuffisance énergétique.
Sans un engagement et un véritable accompagnement des dirigeants des pays qui souhaitent mettre en place ce genre de programme, il ne saurait être efficace et perdurer dans le temps. C’est pourquoi il a visité le Burkina Faso pour rencontrer les plus hautes autorités.
Mikhail CHUDAKOV a déclaré que « nous voulons aider le Burkina Faso dans sa volonté de mettre en place une centrale nucléaire qui va offrir une énergie propre, verte, fiable et sûre au peuple burkinabè ». Il a également souligné que d’autres projets spéciaux, tels que le programme nucléaire intégré, précéderont la construction de cette centrale.
Le ministre Karamoko Jean Marie TRAORE a souhaité la bienvenue au directeur général adjoint de l’AEIA et a salué la collaboration qui prend une nouvelle dimension entre l’agence et le Burkina Faso.
Selon lui, grâce à cette coopération, les pays tels que le Burkina Faso, qui ont longtemps été exclus des avantages liés au nucléaire, pourront en bénéficier de la même manière que les pays du nord.
Il a souhaité que le Burkina Faso puisse bénéficier du nucléaire à travers un partenariat sûr et fiable avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Il convient de souligner que la relation entre le Burkina Faso et l’AIEA remonte à 1990.
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