L’Afrique de l’Ouest, dans la perspective d’un avenir énergétique durable, Abidjan. Les chefs d’Etat ouest-africains ont réaffirmé leur volonté d’accélérer la transition énergétique de la région lors du 9ème Forum sur l’Énergie Durable de la CEDEAO (ESEF 2024) qui s’est tenu à Abidjan ( Côte d’Ivoire ) ce jeudi 28 novembre 2024 lors du SIREXE 2024, a été l’occasion d’évaluer les avancées réalisées par rapport aux défis devant être relevés pour espérer atteindre les objectifs climatiques affichés au plan mondial.
C’est autour du thème « Vers Une Transition Énergétique Juste en Afrique de l’Ouest » que s’inscrit cette rencontre, dont l’objectif consiste à marquer la volonté des pays de la région de développer les énergies renouvelables (solaire et éolien) afin de réduire leur dépendance aux énergies fossiles et lutter contre le changement climatique, c’est-à-dire, la mise en œuvre de projets concrets tels que le Projet Régional d’Accès à l’Electricité Hors Réseau (ROGEAP) qui vise, entre autres, à électrifier les zones rurales et améliorer les conditions de vie des populations.
« Nous avons adopté, sur l’ensemble de nos pays, des politiques communautaires ambitieuses dans ces domaines qu’il s’agit de mettre en œuvre concrètement dans chacun des pays », a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture le ministre Sangafowa-Coulibaly.
Avec un enjeu de taille : le financement. Si les ambitions affichées par les pays de la CEDEAO sont grandes, les défis de leur financement sont nombreux. Les pays, comme la Côte d’Ivoire, ont mis en place de mécanismes financiers comme le Fonds National pour la Maîtrise de l’Energie (FONAME), visant à attirer les investissements privés. Néanmoins, les besoins restent importants.
Un renforcement d’une coopération régionale…
Il est essentiel de renforcer la coopération régionale pour réussir cette transition. Les participants à l’ESEF 2024 ont mis l’accent sur la nécessité de partager les bonnes pratiques et de rendre les synergies toujours plus efficaces. La transition énergétique à laquelle nous aspirons ne peut se réaliser sans un financement adéquat, a souligné le ministre ivoirien.
Pour conclure, l’Afrique de l’Ouest avance vers un avenir énergétique plus durable. Les chefs d’État de la région ont prouvé leur engagement à prendre à bras-le-corps les défis de la transition énergétique afin de bâtir pour leurs populations un avenir plus propre et plus prospère.