Le phénomène d’extraction et de commercialisation illégales d’or constitue l’un des problèmes majeurs du Burkina Faso et des pays voisins (Mali et Ghana) ; un rapport de SWISSAID a montré, au début de l’année 2024, que l’Afrique perd des sommes d’argent considérables en raison du trafic d’or.
En effet, le rapport relève qu’entre 2012 et 2022, les Émirats arabes unis ont importé encore plus de 2 500 tonnes d’or non déclarées en tant qu’exportées par certains pays africains, soit pour le montant supérieur à 115 milliards de dollars. Les pertes financières énormes incitent plusieurs États d’une part à se renforcer dans la lutte syndicale contre le commerce illégal des ressources naturelles et à tenter d’une autre part, de freiner plutôt cela ou la limitation des flux illicites financiers, en matière de contrôle sur l’exploitation et l’exportation des ressources, dans le cadre des mesures d’éradication de ceux-ci et de la sécurisation des revenus de l’État au sein d’uneivres et d’un contrôle de l’État.
Dans ce cadre, les douanes burkinabè ont annoncé avoir opéré une importante saisie le mercredi 18 décembre en communiquant l’information par le biais de leur page Facebook. Cette opération témoigne des actions réalisées concrètement sur le terrain pour lutter contre le flux illégal d’or et surtout contre les pertes financières énormes que génèrent le trafic illégal d’or au pays.
Ainsi, cette opération douanière s’est, en effet, déroulée à Bittou où agents des douanes, avec la police nationale, ont arrêté trois individus, dans le cadre d’une intervention ayant permis l’interception de 28,6 kg d’or que les trois portaient sur eux. La valeur marchande de cette saisie s’élève à 1,43 milliard de francs CFA, ce qui souligne encore une fois la traque du trafic illégal d’or dans le pays, et contre les pertes économiques dues à l’illégalité du commerce de l’or.