Le jeudi 27 février le Ministre des mines et de la géologie Monsieur Jean Claude Kouassi était l’invité du centre d’information et de la communication gourvenementale GICG dans le cadre « Les Rendez-vous du Gouvernement».
Dans sa présentation Monsieur Jean Claude Kouassi à fait savoir que la Cote d’ivoire disposait d’un potentiel minier diversifié en quantité et en qualité soit 2/3 du pays sont couverts par des formations riches en minéralisations dont 35% de roches vertes de l’Afrique occidentale connues pour leur potentiel aurifère avéré, mais aussi d’un cadre juridique rénové et attratif aux investissements.
Le conférencier est revenu sur les indicateurs de perfomance dans le secteur minier entre 2018 et 2019. A fin 2019, le secteur minier représente : 761,995 milliards de francs CFA de chiffre d’affaires, contre 582,298 milliards de francs CFA en 2018, soit une hausse de 30,76% ; 136,346 milliards F CFA d’investissements, contre 268,111 milliards F CFA en 2018, soit une baisse de 49,14% ; 13 993 emplois directs contre 13 327 en 2018, soit une hausse de 5%; 41 885 emplois indirects contre 39 890 en 2018, soit une hausse de 5% ; 3,435 milliards de FCFA pour les 10 Comités de Développement Locaux Miniers, contre 2,548 milliards de FCFA en 2018, soit une hausse de 34,81% ; 94,562 milliards de francs CFA de recettes fiscales contre 65,841 milliards de francs CFA en 2018, soit une hausse de 43,62%.
Au niveau de la production on note une production de : 32,568 tonnes d’or brut en 2019 contre 24,488 tonnes en 2018, soit une hausse de 33% ; 1 181 803,64 tonnes de manganèse en 2019 contre 791 911 tonnes en 2018 soit une hausse de 49,23% ; 660 144 tonnes de nickel en 2019 contre 889 585 tonnes en 2018 soit une baisse de 25,79%.
Aussi dans le cadre de la lutte contre l’orpaillage clandestin la Brigade de Répression des Infractions au Code Minier a vue le jour : en un an, la Brigade de Répression des Infractions au Code minier a diligenté des opérations de répression dans 27 départements, répartis dans 13 régions administratives , l’ouverture de 6 nouveaux sites d’apprentissage de l’artisanat minier ,la réactivation des Comités Techniques Locaux (CTL) pour éviter les recolonisations.
Dans le cadre des perspectives, des mesures seront prises afin d’assurer une croissance inclusive et durable du secteur. Le conférencier a relevé que grâce aux réformes engagées depuis 2012 par le Gouvernement, la part du secteur minier au Produit Intérieur Brut (PIB) est passée à 3% en 2018. Ce résultat justifie la pertinence de la politique de réformes initiées par le Ministère des Mines et de la Géologie dont la mise en œuvre devrait connaître un coup d’accélérateur avec :L’adoption du document de politique minière et de son plan d’actions stratégiques pour le cycle 2020-2025, le démarrage de la réalisation de l’infrastructure géologique en vue d’améliorer notre connaissance et la compréhension des phénomènes liés au sol, au sous-sol et au plateau continental de notre pays dont l’étude de faisabilité a été réalisée par le BNETD ; Le démarrage de la construction du Laboratoire national d’analyses minérales dont l’étude de faisabilité a été réalisée par le BNETD ; L’intensification de la lutte contre l’orpaillage clandestin ; les mesures pour le développement de la petite mine ; L’adoption et la mise en œuvre du plan stratégique de développement de la SODEMI ; la promotion du contenu local en vue d’accroître la part des nationaux dans la chaîne de valeur des activités minières.
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