L’UNESCO annonce le lancement de Biopalt (biosphère et patrimoine du lac Tchad). Le projet vise à promouvoir le concept de restauration écologique auprès des populations de la Province du Lac, à l’ouest de la République du Tchad.
Le Bureau de l’UNESCO pour l’Afrique centrale a annoncé le 26 mai 2020 qu’il avait lancé le projet Biopalt (Biosphère et patrimoine du lac Tchad). Ce projet consiste à promouvoir des actions pilotes pour réparer les dommages écologiques et reconstruire des relations plus saines entre les êtres humains et les autres composantes de la nature.
Trois sites ont été sélectionnés à cet effet : le premier site la frayère de Khaya, qui n’a ni protection ni plan de gestion, dans le contexte d’une population déplacée principalement vulnérable. Ainsi, la restauration de ce site, qui sera réalisée avec l’assistance technique d’Eden Project du Royaume-Uni, pourrait offrir des opportunités d’emploi dans le suivi biologique et la sélection des espèces. Sur le deuxième site sélectionné, Wadi de Ndjar – Ngourta, le projet vise à concilier agriculture et élevage afin de promouvoir la paix et le vivre ensemble dans les sept villages de la zone.Enfin, le site d’Artomossi est la zone de production par excellence de la spiruline, production assurée par des groupements féminins. La spiruline intéresse le projet Biopalt pour sa valeur nutritionnelle et pour son rôle dans la restauration écologique et la promotion d’activités génératrices de revenus dans un cadre de développement à travers l’économie verte.
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