Les instabilités sécuritaires qui prévalent en Libye depuis 2011 ont progressivement détérioré la situation électrique du pays. Ce dernier s’efforce d’entretenir son parc tout en construisant de nouvelles centrales telles que celles de Misrata (650 MW) et de Tripoli (671 MW) confiées à ENKA.
L’énergéticien turc ENKA construira deux centrales thermiques d’une capacité combinée de plus de 1 300 MW en Libye. Les deux projets seront menés en collaboration avec la compagnie allemande Siemens.
Les deux infrastructures concernées sont une centrale électrique à cycle simple d’une capacité de 650 MW qui sera implantée à Misrata et une autre de 671 MW prévue pour être construite à Tripoli. Les centrales seront alimentées au gaz naturel et au mazout léger. Leurs turbines seront fournies par Siemens et elles seront en service d’ici à 2022.
« Les contrats pour les projets ont été signés avec General Electricity Company of Libya (GECOL) pour répondre à la demande croissante d’électricité de la Libye », a affirmé ENKA dans un communiqué.
La construction de ces deux centrales démarre alors que la situation sécuritaire de la Libye reste tendue. Une insécurité qui met à mal la fiabilité de la distribution électrique dans le pays. Les enlèvements et les évacuations de techniciens étrangers empêchent en effet une bonne maintenance des centrales en service ainsi que l’exploitation optimale de ces dernières.
Pour illustration, la centrale d’Ubari de 640 MW achevée en octobre ne fonctionne toujours pas en raison de l’évacuation de la zone où elle est implantée. Le retour progressif de la situation à la normale et la récente tenue des élections laissent augurer un niveau de sécurité suffisant pour la mise en place et l’exploitation de ces deux nouvelles centrales.
Source : AgenceEcofin
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