Premier producteur de cuivre en Afrique, la RDC a vu l’entrée en production d’une nouvelle mine en mai dernier, capable de propulser le pays sur le podium mondial. Après avoir livré 105 884 tonnes de concentré de cuivre en 2021, Kamoa-Kakula est bien placée pour produire 340 000 tonnes, cette année.
En RDC, l’usine de concentration de la phase 2 du complexe de cuivre Kamoa-Kakula est entrée en production le lundi 21 mars. Comme la première mise en service en juillet 2021, elle dispose d’une capacité de production annuelle de 3,8 millions de tonnes, et devrait permettre à Ivanhoe Mines et ses partenaires d’atteindre l’extrémité supérieure des prévisions de production de cuivre cette année (290 000 – 340 000 tonnes).
« La mise en service de l’usine de la phase 2 est la deuxième étape importante sur la voie de l’établissement de Kamoa-Kakula comme l’un des deux plus grands complexes miniers de cuivre sur notre planète, avec une durée de vie minière qui durera des générations », a commenté Robert Friedland, coprésident du conseil d’administration d’Ivanhoe.
Pour rappel, le plan de développement de Kamoa-Kakula prévoit jusqu’à huit exploitations minières distinctes avec leurs concentrateurs pour une production annuelle pouvant atteindre 800 000 tonnes, faisant du projet la deuxième plus grande mine de cuivre au monde.
Les succès enregistrés depuis l’entrée en production de la première usine interviennent en outre dans un contexte où la demande, mais surtout le cours du cuivre, atteint des niveaux records. Le prix au comptant du métal rouge a d’ailleurs franchi à nouveau la barre des 10 000 $ sur le London Metal Exchange, lundi.
Emiliano Tossou
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