Lundi, la présidence algérienne a annoncé que le gouvernement s’apprête à réduire de 30 % les dépenses publiques prévues pour cette année, en raison de la chute des prix du pétrole. Le pays qui dépend presque exclusivement des recettes d’exportation d’hydrocarbures avait établi son budget à partir d’un prix moyen du baril à 60 dollars. Lundi, les marchés ont ouvert avec un prix du baril avoisinant les 25 dollars.
La société publique des hydrocarbures (Sonatrach) devrait réduire de moitié ses dépenses de fonctionnement et d’investissement qui passeraient de 14 à 7 milliards de dollars afin de préserver les réserves en devises étrangères du pays.
L’Algérie devient le deuxième producteur africain d’hydrocarbures après le Nigéria à envisager une réduction de son budget 2020. Plusieurs autres producteurs du continent devraient probablement leur emboîter le pas.
Par ailleurs, le communiqué de la présidence a ajouté que les salaires des fonctionnaires ne seront pas réduits et que le gouvernement « espère ne pas avoir à réduire les dépenses de santé ou d’éducation ».
Olivier de Souza
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