Un convoi des travailleurs de la mine avait subi une attaque terroriste le 6 novembre 2019. Trente-huit personnes avaient été tuées et depuis lors, les activités de la mine d’or s’étaient arrêtées.
Pour la reprise, les responsables disent adopter une approche basée sur la prudence. La Semafo annonce que les employés de la mine de Boungou seront transportés grâce à un pont aérien. Un hélicoptère a déjà commencé à transférer les travailleurs de la ville de Fada N’Gourma à Boungou. Il sera remplacé par un avion dès que la piste d’atterrissage en construction sera prête. « Les machines tournent et les rotations des employés ont déjà commencé », confie une source locale.
Tous les efforts seront concentrés sur le stock de minerais déjà extrait. Cela représente dix mois de travaux au sein de l’usine. Le redémarrage des activités d’exploitation minière se fera dès le quatrième trimestre de cette année selon les responsables de la société.
Les responsables de la mine soulignent que le gouvernement devra assurer une plus grande sécurité sur les routes et dans la région afin d’accroitre la fréquence des livraisons requises pour poursuivre les activités au-delà des trois premiers mois. « L’expansion du programme demeure conditionnelle à une amélioration de la sécurité dans la région », précise la société canadienne.
Un cadre au ministère burkinabè des Mines assure que l’office national de sécurisation des sites miniers a pris des dispositions pour la sécurisation des travailleurs et du site.
RFI
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