Cameroun : sinohydro compte livrer les ouvrages d’évacuation d’énergie du barrage de Memve’ele en 2020

Fatim
Fatim février 7, 2020
Updated 2020/02/07 at 5:00 PM

De sources proches du dossier, l’on apprend que l’entreprise chinoise Sinohydro compte livrer les ouvrages d’évacuation d’énergie du barrage de Memve’ele (211 MW), installé dans le Sud du Cameroun, en milieu d’année 2020.

« Le barrage est achevé depuis juin 2017. Cependant, certains ouvrages d’évacuation d’énergie sont en cours de construction sur la ligne Ebolowa-Yaoundé pour son exploitation. Ces travaux devraient s’achever d’ici août 2020 », renseigne une source proche du dossier.

Pour l’exercice 2020, le gouvernement camerounais a budgétisé un montant de 9,5 milliards FCFA pour l’achèvement des travaux.

En novembre dernier, lors de son passage devant la commission des finances et du budget de l’Assemblée nationale, le ministre de l’Eau et de l’Energie (Minee), Gaston Eloundou Essomba, estimait le taux d’exécution des travaux de la ligne de transport associée au barrage de Memve’ele (Nyabizan-Yaoundé) à 60%. Il avait annoncé, à la même occasion, la mise en service définitive de l’aménagement hydroélectrique de Memve’ele pour le 31 décembre 2020.

« Mise sous tension le 14 avril 2019, la centrale produit déjà 65 MW par jour, évacués par une ligne provisoire de 90 kV. Une évaluation des travaux des ouvrages d’évacuation d’énergie (OEE) et des essais de montée en puissance au niveau de la centrale hydroélectrique sont en cours par la Sonatrel afin d’augmenter la puissance à 75 MW», avait-il par ailleurs indiqué.

Lancé il y a huit ans, le barrage hydroélectrique de Memve’ele, d’un coût de près de 450 milliards FCFA, aurait dû être livré depuis 2018. Mais à cause de défis financiers, la mise en service de l’ouvrage a été reportée au moins deux fois.

L’aménagement hydroélectrique de Memve’ele est cité, par la Banque mondiale, comme l’un des projets camerounais, dont les coûts sont deux à six fois supérieurs à ceux réalisés dans les pays ayant le même niveau de développement que le Cameroun.

Source : Agence Ecofin

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