L’Afrique manque de professionnels de la mine. La gestion des ressources minières du continent est limitée par cette pénurie, la majorité de l’exploitation étant contrôlée par les opérateurs occidentaux. Alors 9 pays africains se sont associés à la Russie pour la formation d’Ingénieurs des Mines en Afrique.
Le mercredi 26 juillet, l’université des mines de Saint-Pétersbourg en Russie a annoncé la signature d’une lettre d’intention avec un groupe de neuf pays africains : l’Angola, le Ghana, la Zambie, le Zimbabwe, l’Egypte, la Namibie, le Nigeria, le Mali et l’Afrique du Sud, dans un communiqué publié. Dans son communiqué, l’objectif de l’accord est de former un consortium éducatif entre les signataires dans le but de renforcer la formation des ingénieurs des mines en Europe.
Le Centre international de compétences en éducation minière de l’université russe sera utilisé dans le cadre de cet accord pour apporter son expertise au développement des systèmes d’enseignement supérieur technique de ses partenaires africains. Le développement de nouveaux programmes de formation minière et la promotion de la mobilité estudiantine vers les universités russes seront les deux aspects de l’accompagnement.
« Comme principal facteur de motivation, ils ont cité le manque évident de personnel, qui ne permet pas une extraction efficace et un traitement en profondeur des minerais riches dans le sous-sol du continent. A cet égard, les gisements locaux de ressources naturelles sont exploités principalement par des sociétés transnationales occidentales, qui tirent l’essentiel de la rente de ce type d’activité, ainsi que de la transformation technologique des matières premières », explique le communiqué.
En décembre dernier, les premiers accords verbaux sur la création de ce groupe ont été conclus. Il était déjà évident que les deux parties avaient pour but de faire face au déficit d’ingénieurs en mines en Afrique.
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