Pour financer des projets énergétiques en Afrique, la Banque Africaine de l’Énergie (BAE) prévoit d’obtenir jusqu’à 2,5 milliards de dollars. Cette somme inédite lui donnera la capacité d’accomplir ses projets de grande envergure tout en soutenant les actions visant à construire les infrastructures énergétiques, à valoriser les énergies renouvelables et à optimiser l’approvisionnement en électricité en Afrique.
La création de la BAE répond à un besoin urgent de financement du secteur énergétique africain. Le continent a un potentiel énergétique invraisemblable dont il sait tirer profit notamment au niveau des énergies renouvelables, alors que les financements manquent. La nouvelle banque a pour mission de combler ce vide en fournissant des financements à long terme et en mobilisant les financements privés. En soutenant les projets les plus innovants et en favorisant le transfert de technologies entre les pays, la BAE contribuera à accélérer la transition énergétique en Afrique.
Le lancement des opérations de la BAE est prévu en mars 2025. D’ici là devraient être finalisées la mise en place de ses structures et procédures, ainsi que la définition de sa stratégie d’investissements, inscrite dans une approche qui privilégiera les projets à haut potentiel et les plus durables. A terme, les pays africains bénéficieront d’un apport significatif à leur financement pour développer leur capacité de production énergétique et améliorer les conditions de vie de leur population.
L’Afrique a un atout inestimable en ce sens qu’elle a justement tout à gagner avec la BAE en termes d’autonomie énergétique et de réduction de la dépendance aux énergies fossiles. En mobilisant des ressources renouvelables, la banque va participer à la fois à la lutte contre le réchauffement climatique et à l’efficience du bouquet énergétique de ce continent, aussi bien elle pourra constituer un acteur déterminant de la création de l’emploi et de la croissance des pays africains .
La collecte de 2,5 milliards de dollars constitue une bonne nouvelle pour le secteur de l’énergie en Afrique. Elle montre que les investisseurs ont foi dans le potentiel du continent et dans la capacité de la BAE à jouer un rôle déterminant dans la transformation énergétique du continent africain. Les années à venir devraient être décisives pour la réalisation de ce projet d’envergure.