La quête de l’énergie est effectivement en cours à travers le globe. Effectivement, dans de nombreux pays, les ressources naturelles sont mises à disposition, que ce soit pour une utilisation nationale ou à l’exportation. Et certains pays s’en sortent plutôt bien, en particulier en Afrique où de plus en plus de pays acquièrent des compétences en matière d’extraction, de vente et de livraison autonomes et rapides.
L’Éthiopie est particulièrement parmi ces pays qui s’en sortent le mieux. Addis-Abeba est devenue un acteur majeur dans la production d’électricité en Afrique de l’est, à tel point qu’elle fournit désormais le Soudan, le Kenya et Djibouti. Des exportations qui donnent au pays la possibilité de générer des revenus considérables! En seulement 18 mois, plus d’un milliard de dollars de recettes ont été enregistrés.
La ministre de l’Eau et de l’Énergie, Habtamu Itefa, a récemment confirmé cette information. Le ministre Itefa a souligné lors de cette occasion l’influence croissante de l’Éthiopie qui, progressivement, se positionne comme la « centrale énergétique » la plus importante de la région. Et la demande ne cesse de croître. D’après les données, elle augmente d’environ 15%. Mais quelles sont les raisons d’un tel succès?
Tout d’abord, le prix de la vente d’électricité. Effectivement, la plupart (93%) de la production éthiopienne est basée sur l’hydroélectricité. De cette manière, le pays a la capacité de générer une énergie écologique et abordable, qu’il peut ensuite vendre au meilleur prix à ses voisins, sans avoir d’incidence sur l’environnement. Une véritable source de fierté, tout en démontrant la possibilité de produire de manière écologique.
Et les avancées ne se limitent pas à cela. Effectivement, Abiy Ahmed a fait savoir que plusieurs projets seront lancés, dont celui de la construction du barrage Grand Ethiopian Renaissance Dam (GERD). Il est prévu que cela permettra d’augmenter la production annuelle de 6 000 mégawatts. L’objectif du Premier ministre éthiopien est de renforcer l’intégration économique de la région de l’Afrique de l’Est avec le reste du monde, en mettant l’accent sur ses ressources énergétiques.
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