Exploiter le potentiel pétrolier et gazier africain est aujourd’hui impératif vu la guerre en Ukraine et le resserrement de l’offre de pétrole brut, de gazole et de gaz. Cette situation rend la dépendance européenne face à l’énergie russe intenable, créant une opportunité majeure, pour l’Afrique, de se positionner comme une option vitale s’agissant d’accroître l’offre sur le marché mondial de l’énergie. Toutefois, pour augmenter soudainement leur production, les producteurs d’hydrocarbures du continent doivent relever des défis majeurs en matière d’infrastructures, de financements et de technologie.
Les pays disposant d’importantes ressources de GNL, comme le Nigeria, l’Angola, La Libye, et l’Algérie, souffrent de contraintes liées au manque de développement de leurs réseaux de pipelines, de raffineries, de jetées, de terminaux et de ports. De plus, attirer les investissements étrangers est souvent rendu problématique par un ensemble de risques, notamment l’instabilité politique, l’insécurité au niveau local, et le changement de priorités des institutions financières qui privilégient l’énergie renouvelable au détriment des combustibles fossiles. Enfin, se procurer les technologies les plus modernes afin de faciliter le développement du contenu local s’est avéré prohibitif en raison du recours à la propriété intellectuelle étrangère et de la fuite constante des cerveaux.
L’ensemble de ces questions seront débattues lors du8èmeCongrès africain du pétrole et exposition (CAPE VIII)qui se tiendra du16 au 19 mai 2022 à Luanda, en Angola. Ce congrès est organisé par l’Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO), le gouvernement de la République d’Angola (pour la première fois), et AME Trade Ltd. Pendant trois jours, le thème central de cet événement sera « La transition énergétique : défis et opportunités dans le secteur pétrolier et gazier africain »,et réunira des experts, nationaux, régionaux et internationaux du secteur pétrolier et gazier qui viendront échanger sur les défis et les opportunités liés à la transition énergétique et à l’avenir du secteur pétrolier et gazier en Afrique.
Le CAPE VIII s’inscrira dans la récession causée par la pandémie mondiale qui a amplifié un déclin record de la production au sein des pays africains producteurs d’hydrocarbures lors des années 2020 à 2021. Cette année noire, aggravée par le sous-investissement dans les activités d’exploration, fait que plusieurs des plus grands acteurs de l’énergie du continent ont du mal à répondre à la hausse rapide de la demande en hydrocarbures qui a suivi la fin des confinements. Heureusement, l’ambition de l’APPO visant à faire du continent un acteur majeur de l’énergie s’inscrit à nouveau dans un contexte fortement favorable avec d’excellentes perspectives de développement dans le secteur de l’upstream, en 2022 et au-delà.
Le congrès sera l’occasion idéale, pour les plus grands producteurs de pétrole et de gaz en Afrique, d’affronter les défis à relever et de générer des solutions afin d’optimiser les ressources pétrolières et gazières. Alors que les économies développées se tournent vers la décarbonisation et les politiques net zéro, les acteurs de l’énergie qui participeront auront l’opportunité de confirmer la nécessité d’intégration régionale des chaînes d’approvisionnement et de la mutualisation des ressources afin de tirer pleinement et durablement profit du rôle catalyseur des hydrocarbures.
Le CAPE VIII, avec le soutien de nombreuses multinationales de toute la chaîne de valeur de l’énergie et celui des compagnies pétrolières nationales, apportera l’éclairage d’intervenants renommés qui dessineront les contours du futur de l’énergie en Afrique et dans le monde.
Les principaux intervenants de la conférence :
- Diamantino Pedro Azevedo, Ministre des Ressources minérales et du Pétrole de l’Angola, Présidentde l’APPO
- Mahamane Sani Mahamadou Issoufou, Ministre du Pétrole, de l’énergie et des énergies renouvelables, République du Niger
- Samson Gwede Mantashe, Ministre des Ressources minérales et de l’énergie, Afrique du Sud
- Matthew Opoku Prempeh, Ministre de l’Énergie, Ghana,
- Thomas Camara, Ministre des Mines, du pétrole et de l’énergie, Côte d’Ivoire
- Omar Farouk Ibrahim, Secrétaire général, Organisation des producteurs de pétrole africains (APPO)
- Cany Jobe, Directrice de l’exploration et de la production, Gambia National Petroleum Corporation
- Edson R Dos Santosi, PDG, SOMOIL
- Ibrahim Mamane, Directeur Général, SONIDEP
- Osam Iyahen, Vice-président, pétrole et gaz, Africa Finance Corporation
- Bráulio de Brito, Président, Angola O&G Service Companies Association (AECIPA)
- Zakaria Dosso, Directeur général, AEICORP
- Matthieu Milandri, Head of Upstream Finance, Trafigura
- Yann Pierre Albert Livulibutt Yangari, Consultant indépendant
- Babafemi Oyewole, PDG, Energy Synergy Partners
- Tim Dixon, Administrateur et directeur général, IEA Greenhouse Gas R&D Programme
Les compagnies pétrolières nationales ayant confirmé leur participation au CAPE VIII :
- SONANGOL – Angola
- SNH – Cameroun
- SHT – Chad
- Petroci – Côte d’Ivoire
- SNPC – Congo
- NNPC – Nigeria
- Sonagol – Angola
- GE Petrol – Guinée équatoriale
- Sonagas – Guinée équatoriale
Le CAPE VIII est sponsorisé par les plus grands acteurs du secteur pétrolier et gazier du continent : SONANGOL, TOTAL ENERGIES, EXXONMOBIL, CHEVRON, EQUINOR, TRAFIGURA, SOMOIL, BRIMONT, SHEARWATER.
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