Le géant de l’Internet avait racheté la start-up Makani en 2013. Mais il a décidé de se séparer de cette filiale alors que la commercialisation de ses produits se révèle plus complexe qu’espéré. La technologie de Makani est testée par le géant de l’énergie Shell.
Le géant de l’Internet va définitivement se séparer de Makani, sa filiale dédiée à la conception de petites éoliennes volant au bout d’un câble, a annoncé mardi le directeur général de cette entité.
Créée en 2006 par des kite-surfers curieux du potentiel des voiles à utiliser l’énergie du vent, la start-up avait été rachetée en 2013 par le groupe de Mountain View pour être intégrée à son laboratoire consacré aux projets futuristes.
Commercialisation difficile
Pour voir si la start-up pouvait voler de ses propres ailes, Alphabet avait déjà décidé en 2019 de scinder Makani du reste de ses activités. Pari perdu. « Créer un tout nouveau type de technologie d’énergie éolienne implique de relever des défis commerciaux et d’ingénierie », a commenté mardi le directeur général de Makani, Fort Felker, dans un post sur le site Medium .
L’éolien a fourni 15 % de l’électricité consommée en Europe en 2019
« Malgré de solides progrès techniques, la route vers la commercialisation est plus longue et plus risquée que prévu, donc à partir d’aujourd’hui, Makani ne fera plus partie d’Alphabet », a-t-il indiqué. « Cela ne veut pas dire que c’est la fin pour la technologie que Makani a développée mais cela veut dire que Makani ne sera plus une entreprise d’Alphabet ».
Makani se tourne vers Shell
Makani avait déjà commencé en 2019 à collaborer avec le géant anglo-néerlandais du pétrole Shell pour tester aux larges des côtes de la Norvège son produit : une aile fine portant huit mini-turbines et reliée par un câble à une attache, ressemblant de loin à un cerf-volant. Le spécialiste de l’énergie étudie d’ailleurs des solutions pour continuer à développer la technologie de Makani, a assuré Fort Felker.
Source AFP
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