Le projet Goulamina, en passe de devenir la première mine de lithium du Mali, est piloté par l’australien Leo Lithium. Les travaux de construction sont financés grâce à un accord avec le chinois Ganfeng Lithium.
Au Mali, la construction de la route d’accès initiale à la future mine de lithium Goulamina est terminée. C’est ce qu’a indiqué l’australien Leo Lithium dans son rapport d’activités du troisième trimestre 2022 consulté par l’Agence Ecofin.
Les autres travaux préliminaires précédant le début des travaux de construction, en l’occurrence l’installation d’un camp pour loger les travailleurs, d’une tour de communication ou encore d’un forage d’eau potable, se poursuivent par ailleurs.
A ces travaux sur le site, il faut ajouter le taux d’exécution des travaux d’ingénierie qui est à 30 %, alors que la conception détaillée de l’usine de traitement est pratiquement achevée. Autant d’éléments qui poussent Leo Lithium à confirmer l’entrée en production de Goulamina au cours du premier semestre 2024.
«?Le trimestre prochain verra la mobilisation de l’équipe EPCM [équipe d’ingénierie, d’approvisionnement, et de gestion de la construction, Ndlr] et du premier entrepreneur principal?», a ajouté Simon Hay, DG de la compagnie.
Notons qu’au cours du trimestre précédent, le directeur national de Leo Lithium au Mali, Seydou Semega, a été promu au poste de directeur – Afrique de l’Ouest avec notamment pour mission de construire et superviser une chaine logistique à l’échelle régionale.
Pour rappel, Goulamina sera la première mine de lithium du Mali, fournissant sur 21 ans au moins un concentré de spodumène utilisé comme matière première par les fabricants de batteries lithium-ion. Pour le moment, aucun projet de transformation de ce produit en matériaux de batterie n’est annoncé au niveau local.
Emiliano Tossou
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