Le gouvernement algérien a annoncé l’allocation de 3,5 milliards de dollars sur la période 2024-2028 pour stimuler l’exploration et l’exploitation des hydrocarbures. Cet investissement vise à accroître les réserves pétrolières du pays et à améliorer les performances de production.
Selon Mohamed Arkab, ministre de l’Énergie et des Mines, ce plan d’action comprend également l’utilisation de méthodes de récupération modernes afin d’améliorer le taux d’extraction des ressources.
En même temps que ces initiatives visant à augmenter la production pétrolière, l’Algérie s’engage à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre et à favoriser les énergies renouvelables. D’ici 2030, le pays vise à réduire ses émissions de 7 à 22% et à réduire le torchage de gaz à moins de 1%.
Sonatrach, la compagnie nationale des hydrocarbures, a l’intention de dépenser 416 millions de dollars dans le cadre de cette transition énergétique pour des projets environnementaux. La plantation de 420 millions d’arbres sur 520 000 hectares dans le sud du pays est l’une de ces initiatives, ainsi que le développement de projets d’énergie solaire et d’hydrogène.
En outre, un groupe d’experts a été mis en place afin de développer une stratégie de diminution des émissions de méthane. La mise en œuvre d’un outil national de détection, d’estimation et de réduction des émissions de méthane est incluse dans cette stratégie, en se basant sur des projets en cours de réalisation par Sonatrach.
En somme, l’Algérie a mis en œuvre une stratégie ambitieuse qui vise à la fois à consolider ses réserves pétrolières et à s’engager dans une transition énergétique durable, en diminuant ses émissions de gaz à effet de serre et en développant des sources d’énergie. énergies renouvelables.
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