Le Mali veut ravir à l’Afrique du Sud la place de deuxième producteur africain d’or, d’ici quelques années. En dehors de la lutte contre la contrebande, les investissements dans l’exploration pour lancer de nouvelles mines seront nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux.
La junior minière canadienne Desert Gold a annoncé le 22 novembre un placement privé de 21?428?571 unités au prix de 0,14 dollar canadien, soit un montant maximal de 3 millions de dollars (2,36 millions USD).
Cette levée de fonds nécessitant l’accord de la bourse canadienne TSX, servira à des travaux de forage et d’exploration sur l’actif phare de la société, en l’occurrence le projet zone de cisaillement Sénégal-Mali (SMSZ), situé dans l’ouest du Mali.
Notons que chaque unité placée au cours de cette levée de fonds sera composée d’une action de la société et d’un demi-bon de souscription. Un bon entier donne droit à l’achat d’une action ordinaire de Desert Gold à 0,25 dollar canadien pendant trois ans à compter de la date de clôture de la transaction.
SMSZ est un actif aurifère qui couvre 410 km² dans la zone frontalière entre les deux pays africains connue surtout pour abriter les mines d’or Fekola, Sadiola et le complexe aurifère Loulo-Gounkoto. Desert Gold y a prévu jusqu’à 40?000 mètres de forage cette année, dont 20?000 m de forage à la tarière.
En dehors de SMSZ, Desert Gold possède un permis d’exploration à Djimbala, toujours dans l’ouest du Mali, ainsi que le projet aurifère Rutare dans le centre du Rwanda.
Emiliano Tossou
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