Situé en Guinée, le projet minier de Simandou prend de l’ampleur sous le Général Mamadi Doumbouya, tandis que le projet Mbalam-Nabeba au Cameroun a du mal à se concrétiser, malgré sa promesse audacieuse de devenir le cinquième producteur mondial de minerai de fer. Cependant, ces deux projets ont un point commun : ils devraient commencer à un moment donné en 2025, du moins c’est ce qu’on dit, après plusieurs retards.
À Conakry, les Guinéens ont une détermination inébranlable pour faire de l’extraction élevée de minerai de fer de Simandou une réalité. Les premières tonnes devraient commencer à sortir de la région de la Forêt de Guinée d’ici la fin de l’année, ce qui montre la détermination du gouvernement à réaliser ce plan stratégique.
De même, dans ses espoirs, Yaoundé nourrit également l’espoir que Mbalam-Nabeba, situé au sud-est du Cameroun, à la frontière de la République du Congo, se réalise. Cependant, des incertitudes subsistent concernant la structuration financière et logistique du projet camerounais.
La Guinée semble prendre les devants, laissant le Cameroun derrière, grâce aux hypothèses et à l’approbation de ses autorités soutenues par des partenariats stratégiques solides, tandis que le Cameroun doit encore dissiper d’autres ombres telles que le financement et les préoccupations d’infrastructure.