Le Ghana, premier producteur d’or en Afrique, s’apprête à franchir un nouveau cap en 2024 avec une production aurifère estimée à 128 tonnes, soit une hausse de 8,3% par rapport à 2023. Cette croissance prometteuse est portée par l’augmentation de l’activité des petits et grands exploitants miniers, ainsi que par l’entrée en production de deux nouveaux gisements majeurs : Ahafo North et Namdini.
Selon Michael Akafia, président de la Chambre des Mines du Ghana, cette performance remarquable s’explique par la « résilience et le potentiel d’expansion » du secteur minier ghanéen. En effet, en 2023, l’or a déjà joué un rôle crucial dans l’économie du pays en générant 7,8 milliards de dollars de recettes d’exportation pour la banque centrale.
Au-delà de l’or, le Ghana anticipe également une augmentation de sa production de manganèse (5 millions de tonnes), de bauxite (1,5 million de tonnes) et de diamants (250 000 carats) pour l’année à venir. Ces projections confirment le rôle prépondérant du secteur minier dans l’économie ghanéenne, contribuant à la fois à la croissance du PIB et aux recettes d’exportation.
Fort de cette dynamique positive, le Ghana se positionne comme un acteur incontournable dans le paysage minier africain. L’exploitation des richesses minières du pays, tout en veillant à une gestion durable et responsable des ressources, est un pilier essentiel de sa stratégie de développement économique pour les années à venir.
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