La République Démocratique du Congo (RDC) affirme à nouveau sa volonté de faire un bond dans son développement économique en signant un accord avec United Oil & Gas International (UOGI) et ARIES Énergies. Cette alliance stratégique s’attache à renforcer le développement des champs marginaux du pays, négligés par les « majors ». La rencontre entre le savoir-faire technique de UOGI et le savoir-faire local d’ARIES Énergies a conduit à la mise en place d’une joint-venture à très grande échelle, Bomoko Oil & Gas, qui ambitionne de dynamiser les champs pétroliers du Congo.
Le pétrole est un déterminant de la richesse en République Démocratique du Congo, qui représente aussi une partie substantielle des ressources publiques du pays. Son exploitation n’est pourtant pas efficace puisque la production stagne, les anciens gisements ralentissant progressivement en raison de leur épuisement. Le développement des champs marginalisés et à faibles coopérants peut représenter un cadre de diversification des sources de revenu à caractère pérenne. En utilisant des technologies innovantes et des pratiques favorables à l’environnement, Bomoko Oil & Gas ambitionne de développer le pétrole en préservant les ecosystèmes fragiles du Congo ;
Ce projet s’inscrit par ailleurs dans une volonté plus large de faire valoir le contenu local et de renforcer les opportunités économiques des Congolais. En favorisant au maximum l’accès aux fournisseurs et à la bonne du pays, ce projet de partenariat sera générateur d’emplois et participera au développement des compétences. Cet accord comporte en outre des mesures de protection de l’environnement et de développement durable dans le but qu’à l’instar des générations actuellement responsables, les générations à venir puissent profiter à leur tour des bénéfices de la richesse pétrolière.
En République Démocratique du Congo, les richesses naturelles y sont très largement présentes, offrant un potentiel économique immense. Le pays est, au-delà du pétrole, pourvu de ressources telles que le cuivre, le cobalt, le diamant, et d’autres minerais. Leur mise en valeur, liée au développement du secteur énergétique, pourrait enclencher une transformation radicale de l’économie congolaise, propice à l’amélioration des conditions de vie de la population. Mais tout dépend de la manière dont nous gérerons ces richesses : avec responsabilité, irréprochabilité et transparence, pour prévenir corruption tout en protégeant l’environnement.