Un quart de l’électricité consommée dans le pays provient de l’énergie éolienne, suivie de l’hydraulique, du photovoltaïque et de la biomasse.
Le mardi 2 janvier, le gestionnaire des réseaux énergétiques nationaux (REN) a annoncé que la production d’énergies renouvelables au Portugal représentera 61 % de l’électricité consommée dans le pays ibérique en 2023, atteignant un nouveau record.
Selon REN, sur un total de 31,2 térawatts-heure (TWh) d’énergies renouvelables, l’énergie éolienne a représenté 25 % de la consommation d’électricité au Portugal l’an dernier, suivie de l’hydroélectrique (23 %), de l’énergie photovoltaïque (7 %) et de la biomasse (6 %).
“La production renouvelable a fourni 61 % de la consommation électrique du Portugal en 2023, totalisant 31,2 TWh, le plus élevé jamais enregistré dans le système national. L’énergie éolienne a fourni 25 % de la consommation au Portugal, l’hydroélectricité 23 %, le photovoltaïque 7 % et la biomasse 6 %. Il y a eu une croissance annuelle de 70 % de la production hydroélectrique, par rapport à l’année particulièrement sèche de 2022, ainsi qu’une croissance de 43 % de la production photovoltaïque, attribuée à l’augmentation progressive de la capacité installée. Les indices de productivité des sources d’énergie renouvelables sont restés quasiment conformes aux régimes moyens, avec un indice de 0,99 (moyenne historique égale à 1) pour l’hydroélectricité, la même valeur pour l’énergie éolienne et de 1,01 pour la productivité solaire.” Peut-on lire sur le site de REN.
Après une année 2022 marquée par la sécheresse, la production d’énergie d’origine hydroélectrique a connu la plus forte hausse (+70%), suivie de la production photovoltaïque (+74%), qui a bénéficié d’une augmentation progressive de la capacité installée.
Le Portugal importera 20 % de son électricité en 2023, malgré le fait que la consommation totale d’électricité an atteint son plus haut niveau depuis 2018, la production d’énergies non renouvelables ne représentant que 19 % de cette consommation.
Cependant, la consommation de gaz naturel importé par la mer, principalement provenant du Nigeria (42 %) et des États-Unis (40 %), a diminué de 21 % sur un an, atteignant ainsi son plus bas niveau depuis 2014.
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