Ce vendredi 1 mars, les principaux exportateurs de gaz se sont réunis en Algérie dans un contexte de tensions persistantes sur les marchés depuis l’invasion russe de l’Ukraine, malgré une forte croissance de la demande cette année.
À la veille d’un sommet des dirigeants du Forum des pays exportateurs de gaz (GECF), une réunion ministérielle a eu lieu à Alger dans la matinée. Le président algérien Abdelmadjid Tebboune, son homologue iranien Ebrahim Raïssi et l’émir du Qatar Tamim ben Hamad al-Thani étaient les invités.
Fondé en 2001, le GECF comprend douze nations : l’Algérie, le Qatar, la Russie, l’Iran, la Bolivie, l’Égypte, la Guinée équatoriale, la Libye, le Nigeria, la Trinité-et-Tobago, le Venezuela et les Émirats arabes unis.
Ce club et sept autres pays associés représentent 51% des exportations mondiales de gaz naturel liquéfié (GNL) et 70% des réserves prouvées de gaz.
À l’ouverture de la réunion ministérielle, Mohamed Arkab, le ministre algérien de l’Energie, an insisté sur l’importance d’un dialogue continu et sérieux entre les producteurs et les consommateurs afin de développer une vision prospective commune qui reconnaît le rôle croissant du gaz naturel dans le mix énergétique mondial, en tant que source durable et compétitive capable de garantir la sécurité énergétique.
La GECF a estimé dans un résumé de son rapport annuel intitulé « Global Gas Outlook 2050 » publié jeudi que le gaz naturel « est destiné à rester indispensable pendant des décennies ».
La part du gaz naturel dans le mix énergétique mondial devrait augmenter de manière impressionnante de 34 % d’ici 2050, passant de 23 % actuellement à 26 %.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son dernier rapport trimestriel publié en janvier, an estimé que la demande mondiale de gaz devrait connaître une « forte croissance » en 2024 par rapport à 2023, soutenue par des prévisions de températures plus froides et une baisse des prix.
Commentaires récents