Bien qu’il soit le premier producteur d’or du continent, et que ses richesses minières ainsi que la position économique du Ghana en tant qu’acteur de référence dans l’économie ce la CEDEAO soient mis à mal par l’effondrement de la confiance des marchés financiers internationaux pouvant donner suite à l’internationalisation de la crise de la dette – incapable de faire face à une inflation des prix à la consommation galopante (54%), le Ghana a complètement désinvesti les ressorts du financement des entreprises auprès des bailleurs internationaux (Chine comprise) après un coup de poing sur le cours de sa note de crédit.
Il est surprenant de constater que le Ghana, dont les produits intérieurs couverts en 2023 est au niveau de 76,63 milliards de dollars et de 2ème économie de la CEDEAO derrière le Nigeria, ait de profits de charges favorables : les ressources naturelles se révèlent excessivement propices au ruissellement des recettes de l’économie productive soit l’or, le pétrole, le gaz et le cacao.
Le Ghana a dû décréter le défaut de paiement en décembre 2022 car la dette absorbait plus de 70% de revenus de l’administration publique, ne pouvant faire face en temps réel au service de sa dette. Pour avoir des financements, le Ghana a sollicité auprès du FMI un prêt d’un montant de 3 milliards de dollars, consenti en mai 2023, et qui n’a pas permis la mise à flot de la croissance économique ghanéenne.
En amont des élections présidentielles, John Dramani Mahama, le candidat du mettre la Chine au cœur des préoccupations de l’Etat, a rencontré l’ambassadeur de la puissance asiatique.