CarbonCapture : la nouvelle technologie révolutionnaire d’Oramco pour lutter contre le réchauffement climatique  

Jules Boa
Jules Boa mars 13, 2024
Updated 2024/03/13 at 7:11 PM

Saudi Aramco, l’une des entreprises les plus importantes du monde, vient de faire savoir qu’elle prévoit d’investir de manière importante dans CarbonCapture, une entreprise basée à Los Angeles, aux États-Unis. Une annonce cruciale, car ce groupe américain est en train de concevoir une technologie tout simplement novatrice.

Effectivement, CarbonCapture vise à développer de nouvelles machines visant à capturer le dioxyde de carbone présent dans l’air, qui est l’un des principaux facteurs contribuant au changement climatique. Et cette collecte de fonds, d’une valeur de 80 millions de dollars auprès du géant saoudien, représente l’un des investissements les plus importants jamais effectués dans un domaine encore relativement « jeune », car il n’a pas encore brillé sur le marché.

En plus d’Arabie saoudite, Amazon, Siemens Financial Services, Idealab X et TIME Ventures ont pris position. L’entreprise américaine a manifesté un intérêt indéniable en déclarant la création de machines « modulaires » qui ont été conçues pour renfermer différents matériaux qui absorbent le dioxyde de carbone lorsqu’ils sont refroidis. Le gaz est capturé par la machine qui pourra ensuite le stocker. Un premier projet, nommé Bison, a été initié dans cette optique.

L’objectif du projet Bison est de collecter annuellement 5 millions de tonnes métriques de CO2 dans l’État du Wyoming d’ici 2030. En cas de validation du projet, le groupe pourrait annoncer la mise en place à grande échelle de machines capables de capturer du dioxyde de carbone. Plusieurs espoirs sont également fondés sur le succès d’une telle technologie, qui pourrait transformer le monde et, surtout, les investissements effectués.

Effectivement, si une machine parvenait à capter le CO2 émis sur Terre, ou du moins une partie importante. Il est également possible que cela aide à limiter les émissions produites par certaines des industries les plus polluantes du marché, telles que l’aviation civile ou la construction. Il est donc évident que les attentes sont assez importantes et les premiers résultats seront certainement examinés, que ce soit du point de vue politique, des entreprises ou de la vie civile.

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