Electricité : La transition énergétique est une urgence pour l’Afrique

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Energia-africa juillet 21, 2021
Updated 2021/07/21 at 2:52 PM

Avec des politiques, une réglementation, une gouvernance appropriée et un accès aux marchés financiers, l’Afrique subsaharienne pourrait satisfaire jusqu’à 67 % de ses besoins énergétiques d’ici 2030. C’est ce qu’affirme l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA). En outre, les pays devront soutenir les innovations dans les technologies, les politiques, les modèles commerciaux et la conception des marchés.

L’Afrique a besoin de nouveaux investissements pour accélérer la croissance des énergies renouvelables. Pour ce faire, les gouvernements devront mettre en œuvre des interventions politiques pour permettre cette accélération. Leurs actions contribueront ainsi à la sécurité énergétique, augmenter les investissements dans les infrastructures et promouvoir la croissance de l’économie verte.

De même, il faudra inciter le secteur privé à accroître les investissements dans les énergies durables qui sont efficaces et rentables. Selon le rapport 2019 Africa Energy Outlook de l’AIE, les politiques et les plans d’investissement existants dans de nombreux pays africains ne sont pas suffisants pour répondre à leurs besoins énergétiques croissants.

D’autre part, avec la pandémie de Covid-19, les investissements énergétiques en Afrique ont chuté de 32 % en 2020. Il est donc important pour l’Afrique et les pays du monde entier de reconstruire les économies, de créer des emplois et d’accélérer la transition vers les énergies propres.

Selon l’IRENA, des pays comme l’Egypte, l’Ethiopie, le Kenya, le Maroc et l’Afrique du Sud font preuve d’un engagement fort pour accélérer l’utilisation des énergies renouvelables modernes. Le Kenya est ainsi un pionnier de l’énergie géothermique en Afrique. Il dispose d’un potentiel géothermique de 10 000 MW.

 

 

AGENCE ECOFIN

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