Il est communément admis que l’Afrique est l’avenir de l’économie moderne. Les grandes puissances et les multinationales cherchent à se positionner en Afrique en mettant en place diverses stratégies. Prenons l’exemple de l’industrie minière. Sur le continent africain, il y a une abondance de terres rares et de métaux critiques qui font l’objet d’une forte demande sur le marché. Ces minerais sont indispensables dans le processus de transition énergétique.
Les investisseurs ne ménagent aucun effort pour s’implanter en Afrique. Le Kenya fait partie des pays africains dont le dynamisme économique n’est plus à prouver. Le 7 février dernier, le président kényan, William Ruto, a annoncé la signature d’un partenariat fructueux avec la firme japonaise Toyota Tsusho Corporation.
Le partenariat signé permettra à l’entreprise japonaise d’investir 620,7 millions de dollars dans le secteur énergétique et automobile du Kenya. William Ruto a déclaré que le pacte prévoit 94 millions de dollars pour le parc éolien de Meru, 50,2 millions de dollars pour le parc éolien d’Isiolo, 5 millions de dollars pour l’investissement initial des producteurs de véhicules Thika Kenya (KVM), 470,22 millions de dollars pour l’usine géothermique de Menengai et la promotion des véhicules électriques.
Vous l’aurez compris, il s’agit d’un investissement structurel qui va offrir de bonnes perspectives au Kenya en tenant compte de plusieurs facteurs. Il est important de souligner que le Kenya an un potentiel énergétique exceptionnel. Le pays d’Afrique de l’Est offre d’immenses opportunités en matière d’énergie grâce à la géothermie, au solaire et à l’énergie éolienne. Ainsi, l’entreprise Toyota va accompagner le Kenya afin qu’il puisse utiliser correctement les ressources mentionnées ci-dessous.
Toyota investira dans d’autres domaines que l’énergie. La société, une fleuron de l’industrie automobile mondiale, lancera un plan pour faciliter la construction d’une usine de fabrication de véhicules au Kenya. Selon des sources concordantes, le marché de l’Afrique du Sud est très prometteur pour les produits Toyota. Ainsi, les responsables de la société nippone souhaitent en bénéficier au maximum. Tout le monde sortira gagnant à la fin. Toyota augmentera sa part de marché et le Kenya bénéficiera d’une valeur ajoutée significative en termes de création d’emploi, d’afflux de capitaux et de transfert de technologie.
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