La production de pétrole et de gaz naturel du gisement Baleine situé au large des côtes ivoiriennes dépasse largement les prévisions élaborées lors de sa découverte qui datait de septembre 2021.
À l’occasion d’un point de presse qui a fait suite au conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement Amadou Coulibaly a relevé que « les niveaux de production constatés dans la phase actuelle vont bien au-delà des estimations initiales élaborées lors de la découverte ».
Exploité par le groupe italien Eni, en partenariat avec la société nationale Petroci, ce gisement a entamé sa première phase de production en août 2023. La deuxième phase mise en service, le 28 décembre 2024, lies systèmes a également satisfait les délais prévus. Cette phase devrait permettre, d’atteindre une production quotidienne de 50.000 à 60.000 barils de pétrole, meilleure que la prévision de 35.000 barils.
La production de gaz naturel n’est pas en reste puisque les volumes estimés sont de 50 à 60 millions de pieds cubes/jour, alors que la prévision initiale était de 40 millions.
Un potentiel économique prometteur
Avec ces deux phases, la Côte d’Ivoire prévoit une production globale de 75.000 à 85.000 barils de pétrole/jour, et entre 80 et 85 millions de pieds cubes de gaz/jour. La décision relative au lancement d’une éventuelle troisième phase sera prise au plus tard fin 2025.
Parallèlement, la découverte en 2024 d’un nouveau gisement dénommé « Calao », renforce l’ambition nationale qui sera de produire, à l’horizon 2028, 200.000 barils de pétrole par jour et 450 millions de pieds cubes de gaz.
Bien que ces objectifs restent éloignés des niveaux des grands producteurs africains comme le Nigeria et la Libye, capables de produire plus d’un million de barils par jour, la Côte d’Ivoire perçoit cette dynamique comme une opportunité majeure. Selon Amadou Coulibaly, cette manne énergétique pourrait devenir un « catalyseur de croissance économique durable et soutenue ».
