En Afrique, plusieurs pays tirent chaque année des centaines de millions de dollars de l’exploitation de leurs gisements d’or. Depuis quelques années, c’est le Ghana et l’Afrique du Sud qui se disputent cependant la place de leader continental.
L’Afrique du Sud est de nouveau le premier producteur africain d’or. Après avoir perdu cette place depuis 2018, la nation arc-en-ciel, dont les performances ces dernières années sont loin de ses standards historiques, a profité en 2021 des difficultés du Ghana, son principal concurrent.
La production sud-africaine a ainsi augmenté de 9,6 % en glissement annuel pour atteindre 105 tonnes (3,7 millions d’onces) en 2021. Pendant ce temps, les mines de l’ex Gold Coast ont livré 2,81 millions d’onces d’or, soit le niveau le plus bas depuis 2008. Cela représente en outre une baisse de 30 % en glissement annuel qui s’explique par les volumes plus faibles livrés simultanément par les grands et petits producteurs.
Selon la Chambre des Mines du Ghana, la contre-performance est néanmoins plus prononcée du côté des petits acteurs (-92 % en glissement annuel), car une retenue à la source de 3 % imposée depuis 2019 les a incités à trouver des circuits non officiels pour exporter leur production, s’excluant ainsi des chiffres nationaux.
Pour rappel, la production mondiale d’or est dominée par un trio de tête constitué de la Chine, de la Russie et de l’Australie. En Afrique, les autres pays producteurs sont, outre l’Afrique du Sud et le Ghana, le Soudan, le Mali, la Côte d’Ivoire, la Mauritanie, la Tanzanie ou encore le Burkina Faso.
Selon les données du World Gold Council, le cours de l’or s’est négocié autour de 1?745 $ l’once le mercredi 24 août, en net recul par rapport au pic à 2?039 $ atteint le 8 mars dernier.
Agence Ecofin
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