En passant par le Bénin, le pétrole nigérien sera prochainement disponible sur le marché mondial. Le général Tiani, président de la Transition, a déclaré que dès janvier 2024, l’or noir produit par le Niger serait commercialisé.
Le Niger a l’intention de lancer la commercialisation de son pétrole dans un avenir proche après l’ouverture de l’oléoduc d’Agadem. Le président du Conseil national pour la sauvegarde de la Patrie (CNSP), dans une interview accordée à la télévision nationale, a annoncé le début des hostilités pour janvier 2024.
Selon le général Abdourahamane Tiani, il y a déjà un transport de pétrole brut en cours. Dès le mois de janvier 2024, le dirigeant des putschistes aspire à « les premières émissions de barils de brut nigérien ».
Selon les prévisions, l’oléoduc d’Agadem, qui mesure 2000 kilomètres de long, permettra au Niger d’acheminer 90 000 barils par jour sur une production de 110 000 barils par jour. Bien que les relations diplomatiques entre le Niger et le Bénin soient actuellement instables, cela n’empêchera pas le transport du pétrole brut nigérien.
Bien que les frontières entre les deux pays soient fermées en raison des sanctions imposées par la CEDEAO, après le coup d’État, la junte continuera à gérer l’exportation du pétrole en toute tranquillité. Le projet d’oléoduc, qui a été réalisé grâce à des structures imposantes, relie le Niger au Bénin en passant par la ville de Sèmè.
La junte nigérienne est confrontée à une situation difficile en raison des sanctions économiques imposées. Ainsi, l’exportation du pétrole brut est insuffisante pour réduire le pouvoir militaire.
Le Premier ministre nigérien a déclaré lors de la mise en service officielle de l’oléoduc en novembre dernier que les ressources provenant de l’exploitation du brut du Niger seraient utilisées pour garantir la souveraineté et le développement du pays.
En outre, le Niger a l’intention de continuer à exporter son pétrole brut. La junte envisage la création d’une usine de transformation sur le lieu.
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