Aksa Energy, une entreprise turque, a commencé à construire une centrale au gaz à cycle combiné de 255 MW et un gazoduc à Saint Louis, au Sénégal. En février dernier, NDAR Energies SA, une filiale d’Aksa Global Investments BV (une des entreprises du groupe Aksa Energy), a reçu un contrat de projet de 475 millions de dollars. L’usine est également à proximité de la phase I du projet GNL Greater Tortue Ahmeyim (GTA) en cours de développement.
Un accord-cadre a été signé entre NDAR et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) pour financer le développement, la conception, la construction et l’exploitation de la centrale électrique et du pipeline après cette attribution. Selon la banque, elle sera le principal développeur de projet et l’arrangeur principal mandaté pour superviser la syndication de la levée de dette et la fourniture de services préparatoires au projet.
Le projet doit commencer à fonctionner d’ici 2026, selon Aksar. Si elle est terminée, elle deviendra la première centrale au Sénégal à utiliser le gaz naturel produit dans le pays pour produire de l’électricité. NDAR Energies SA a signé un contrat d’achat d’électricité de 25 ans avec la société d’électricité de l’État Senelec.
Dans un communiqué de l’entreprise, Cemil Kazanci, PDG d’Aksa Energy, a souligné que l’Afrique est un élément clé de sa stratégie de « forte croissance durable » et de « mondialisation ». Avec une présence croissante en Afrique, Aksa est l’un des plus grands producteurs d’électricité turcs au monde. La société a déjà installé plus de 570 MW de gaz et de pétrole lourd dans quatre pays africains : le Congo, le Ghana, le Mali et Madagascar.
Selon Power Africa, le Sénégal dispose d’une capacité de production totale de 1 555 MW et d’un taux d’accès à l’électricité de 69 %. La principale source de cette capacité est les combustibles fossiles, en particulier les hydrocarbures.
Selon Power Africa, le Sénégal possède une capacité de production de 1 555 MW et un taux d’utilisation de l’électricité de 69 %. Cette capacité est principalement due aux combustibles fossiles, en particulier aux hydrocarbures.
Dans le cadre de l’Accord de Paris, le Sénégal a atteint ses objectifs inconditionnels en matière de contributions déterminées au niveau national (CDN) l’année dernière, avec des capacités installées de 235 MW d’énergie solaire, 150 MW d’énergie éolienne et 314 MW d’hydroélectricité. Suite à un accord conclu avec l’International Partner’s Group (IPG) en juin dernier, le Sénégal a accepté d’augmenter ses objectifs conditionnels à 335 MW d’énergie solaire, 250 MW d’énergie éolienne, 50 MW de biomasse et 50 MW d’énergie solaire concentrée. L’objectif est de mobiliser 2,5 milliards d’euros pour des projets d’énergie propre.
Commentaires récents