Les entreprises qui ne respectent pas la loi sur la sous-traitance sont traquées par le Congo. Par conséquent, des entreprises spécialisées dans l’extraction minière ont été punies. Certaines organisations russes sont impliquées. Un défi majeur pour eux, alors que Moscou continue de s’investir en Afrique afin de consolider son influence.
La fin des opérations du groupe Kazakh ERG a été annoncée par l’Autorité de régulation de la sous-traitance en République démocratique du Congo (RDC) le lundi 11 mars. Les contrats qu’il avait, principalement axés sur l’exploitation de plusieurs mines (quatre mines de cuivre et de cobalt), ont été mis en place par des entreprises congolaises. Ces dernières s’occupent donc de tout le marché.
En d’autres termes, de quoi l’entreprise Kazakh ERG est-elle accusée? Selon la loi sur la sous-traitance au Congo, seules les entreprises à capitaux congolais (à hauteur de 50.1%, avec une majorité de ces derniers) peuvent exercer leurs activités. Cependant, de nombreuses fraudes se produisent, en particulier sur le marché secondaire, celui de la sous-traitance. Dans cette situation, les autorités ont identifié neuf entreprises qui ont été sous-traitées.
En réalité, ces neuf entreprises sont détenues par les actionnaires de Kazakh ERG. Par conséquent, elles ont été exclues et ne pourront plus fonctionner. Miguel Katemb Kashal, directeur général de l’ARSP, a connu un véritable succès, affirmant que ce groupe agissait comme une véritable mafia, entravant les entreprises financées par des capitaux congolais. De retour dans le pays, ces marchés apporteront une nouvelle dynamique au marché local.
Cependant, le groupe russe Kazakh ERG n’est pas le seul à être visé de cette manière. Effectivement, certaines entreprises, telles que le groupe canadien Barrick et l’entreprise chinoise Sicomines, ont été informées par les autorités congolaises. En outre, l’ARSP a affirmé qu’elle poursuivrait ses actions de cette manière tant que toutes les entreprises impliquées dans ce marché ne respectent pas les accords en vigueur.
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