Lors du Conseil des ministres du 15 janvier dernier, le gouvernement ivoirien a accordé des permis de recherche minière à cinq sociétés de recherche, s’inscrivant dans la démarche de dynamisation du secteur minier.
Ces autorisations sont accordées sous l’auspice du ministère des Mines et du Pétrole, du ministère de l’Energie, mais aussi des ministères des Finances, du Budget, et de l’Environnement, du Développement durable, et de la Transition écologique.
Les permis sont ainsi répartis comme suit :
Société Ivoire Gold SARL (IVOGOLD) : un permis de recherche pour le nickel, les terres rares, le cobalt, l’or, et le chrome sur le territoire des départements de Ferkessédougou et Kong, au nord du pays.
Mako Côte d’Ivoire Sarlu (MAKO CI SARLU) : un permis sur le lithium et les terres rares à Didiévi et Bouaké, au centre de la Côte d’Ivoire.
Société pour le développement des investissements en Afrique-Côte d’Ivoire SA (SDI-CI ou SODINAF-CI) : permis de recherche sur l’or couvrant le département de Katiola, au nord de la Côte d’Ivoire.
Société VIROQUE MINERALS SARL : un permis de recherche pour l’or dans les départements de Kounahiri, Bouaflé, et Zuénoula, dans le centre ouest du pays. Goldridge Resources SARL : permis de recherche au profit de l’or dans les départements de Bondoukou et Tanda, au nord-est.
Un cadre pour donner du souffle ou du tonus à l’industrie minière Ces permis ont une durée valable pendant ces quatre années, et permettent ainsi à la société concernée de réaliser des recherches détaillées sur l’évaluation des ressources minières ainsi identifiées à valoriser, les gisements stratégiques de la Côte d’Ivoire.
Cette initiative s’inscrit dans la continuité des efforts déployés par les autorités pour attirer les investisseurs et valoriser les ressources naturelles du pays. En 2024 déjà, de nombreux permis avaient été octroyés, témoignant de la volonté du gouvernement de promouvoir le secteur minier comme un levier clé de développement économique.