En plus des 132 puits d’exploration forés en Afrique en 2023, le continent devrait bénéficier de l’ajout de 243 autres au cours des deux prochaines années. Selon les estimations de la Chambre africaine de l’énergie (AEC), environ deux tiers de ces quantités seront des puits terrestres, dont la majorité significative sera localisée en Algérie et en Égypte.
Selon le rapport intitulé « L’État de l’énergie en Afrique à l’horizon 2024 », la prospection pétrolière connaitra une croissance significative par rapport aux résultats de 2022. Le document précise que le nombre total de puits d’exploration sur le continent est estimé à 132 en 2023, et sera augmenté par l’ajout de 120 nouveaux puits en 2024 et de 123 autres d’ici à 2025.
La majorité des activités seront principalement concentrées dans les forages terrestres, tandis qu’un peu plus d’un cinquième du nombre total des puits devrait être foré en eaux profondes au large des côtes africaines.
Fin août 2023, la société algérienne Sonatrach a annoncé son intention de réaliser « 45 puits au cours de l’année dans différentes régions du pays ». À ce moment-là, elle avait déjà creusé vingt-trois (23) trous.
De son côté, l’Égypte s’active également dans le développement de son secteur énergétique. D’ici la fin de 2022, le ministère du Pétrole a rapporté la découverte de 53 champs pétroliers et gaziers localisés dans le désert occidental, le golfe de Suez, le delta du Nil et en mer Méditerranée.
Le Caire a révélé qu’il débloquera une somme de 2,1 milliards de dollars d’ici à 2025 pour accélérer l’exploration des hydrocarbures dans ces deux dernières régions.
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