Lundi 21, les prix du pétrole ont augmenté en raison des préoccupations concernant l’approvisionnement du marché et des mesures jugées insuffisantes pour relancer l’économie chinoise. En même temps, le prix du gaz européen a augmenté en raison des menaces de grève en Australie.
Le baril de West Texas Intermediate (WTIWTI), son équivalent américain Le West Texas Intermediate (WTI), également connu sous le nom de Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut utilisée comme standard pour établir le prix du pétrole brut et comme base pour les contrats à terme du pétrole auprès de la bourse Nymex, spécialisée dans l’énergie. En septembre, il a connu une augmentation de 1,08% à 82,13 dollars.
Les analystes de DNB affirment que les préoccupations concernant la demande de pétrole en Chine ne sont pas comblées par la réduction du marché physique du pétrole, la diminution des stocks et la diminution du nombre d’appareils de forage aux États-Unis.
US Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown, confirme que pour la sixième semaine consécutive, les entreprises énergétiques américaines ont réduit le nombre de plates-formes pétrolières et gazières en activité.
Selon John Evans, analyste de PVM Energy, il y a également une inquiétude grandissante quant à un secteur du raffinage incapable de fournir suffisamment de produits à un marché déjà épuisé en matière d’essence.
Malgré tout, la Chine, qui est le premier pays importateur de pétrole au monde, est toujours préoccupée par son état de santé, ce qui limite les bénéfices du pétrole.
Pour relancer l’économie, la Chine a décidé de réduire le taux d’intérêt à un a de 3,55% à 3,45%, en tablant sur davantage de prêts aux particuliers et entreprises. Le taux d’intérêt à cinq ans a été maintenu stable à 4,2 %.
Pour M. Evans, « il est peu probable que ce léger assouplissement renforce la confiance » des investisseurs et porte les actifs à risque.
En ce qui concerne le gaz naturel, le contrat à terme du TTF néerlandais, qui est considéré comme la principale référence européenne, avait une évolution incertaine, se situant à 38,40 euros le mégawattheure (MWh), bien qu’il ait ensuite augmenté jusqu’à 42,66 euros le MWh.
Les analystes de DNB affirment que les prix du gaz en Europe augmentent de nouveau, tandis que les grèves dans les usines australiennes de gaz naturel liquéfié (GNL) augmentent, ce qui risque de réduire l’offre globale.
À la suite de l’appel à la grève sur les plateformes offshore de gaz naturel liquéfié de Woodside dans l’Ouest australien, les prix du gaz avaient déjà augmenté mi-août.
Les analystes de DNB affirment qu’en cas d’échec des négociations salariales avec Woodside Energy, un arrêt de travail pourrait avoir lieu dès le 2 septembre. Mercredi, de nouvelles discussions devraient avoir lieu.
Les analystes craignent que les acheteurs asiatiques en manque de gaz naturel se reportent sur le marché européen, faisant monter la demande et les prix, même si la demande estivale de gaz naturel en Europe reste faible et que les stocks sont élevés.
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