Depuis le coup d’Etat de juillet dernier, qui an expulsé le président Bazoum du pouvoir, le Niger est soumis aux sanctions de la CEDEAO. Le pays s’engage à fournir du gasoil à plusieurs pays voisins afin qu’ils puissent satisfaire leurs besoins en énergie.
Ce 17 février, à Niamey, la capitale du Niger, a été signé un protocole d’accord visant à exporter du gasoil nigérien d’abord vers trois pays voisins, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Tchad, puis éventuellement vers le Togo, où des discussions sont en cours. Le communiqué lu par Ndolenodji Alixe Naïmbaye, ministre de l’Energie du Tchad, a sanctionné la réunion des ministr Le communiqué met en évidence la volonté de ces nations de renforcer leur collaboration, en particulier en ce qui concerne les demandes énergétiques.
Cependant, les détails concernant les futures transactions entre ces quatre États ne sont pas fournis dans le communiqué. Il convient de noter que le Niger possède une raffinerie (SORAZ) en service depuis 2011, qui peut traiter environ 20 000 barils par jour de gasoil et d’essence, située à Zinder, située dans le Centre-Est du pays. Le gisement d’Agadem, situé dans la région de Diffa, au Sud-Est, sert de source de pétrole brut pour alimenter cet appareil.
Les ministres ont également approuvé une « feuille de route » dans le domaine de l’électricité pour mettre en œuvre le projet « Désert to Power » de la Banque africaine de développement (BAD), qui vise à offrir de l’électricité à 250 millions de personnes dans les pays de la bande sahélienne.
La BAD met en place une initiative intitulée « Desert to Power » qui an un coût de 20 milliards de dollars et vise à transformer le Sahel en la plus grande zone de production solaire au monde en projetant 10 000 MW de capacité. Le projet est ouvert aux 11 pays suivants : le Burkina Faso, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Djibouti, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.
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